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une virée à Phnom Penh

28 juillet 2008

Une rencontre.... Ha Tien

IMGP1376_exposure
Comme à l'accoutumée, et comme si l'exception était devenue habitude, la route tracée connait des détours, parfois même elle s'efface.
    "Hep you... hellooooho!.."    qui c'est celui-là,.. est-ce qu'il s'adresse à moi?    "Helloooho!",   je suis le seul occidental dans ce bouiboui de cambrousse en périphérie de Rach Gia, si on parle en anglais ça ne peut-être qu'à mon endroit, je me tourne.. " Yes, You, how are you, come and have a bear, it's for me"... si les mamans préconisent de ne jamais écouter les étrangers, ce n'est pas mon cas, et après tout je n'était pas ivre, capable à tout moment de m'adapter si les choses tournaient au vinaigre.
    C'est ainsi que je joignait l'étranger attablé avec 8 autres acolytes aux airs imbibés jusqu'à l'os si ce n'est mon voisin direct qui semblait encore maître de son esprit.  Malheureusement, il ne comprenait pas un mot d'anglais, ce qui m'obligeât à avaler quelques bières afin de comprendre ce que me disaient les autres, et plus particulièrement John, qui semblait être le chef, celui-là même qui m'avait invité à les rejoindre. Causant de nos identités respectives, j'en arrivais à conter mon itinéraire, et ma volonté de revenir sur HaTien où j'avais lu que de magnifiques stelles dolomitiques rendait le paysage à couper le souffle et la diversité marine valait le plongeon en bateau à mon retour de Phu Quoc, rester un ou deux jours puis passer la frontière vers Kep d'où je pourrais trouver un transport pour Phnom Penh.
         Le bougre m'exhorta à changer mes plans pour aller directement vers la région d'HaTien où il m'invitait afin de passer la nouvelle année khmère, et de rencontrer se famille côté Vietnamien... Pourquoi pas ?

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28 juillet 2008

je mets les voiles, cap sur Rach Gia

Je passe, et vais à ce qui méritait le déplacement, la rencontre imprévue qui change le fil de la route et donc de l'espace temps.
Un saut à Mui Ne, petite ville de bord de mer ou de tristes blondes viennent se faire rôtir le potiron pour la nième fois de leur vie, exposant leur teint brun caca aux locaux dont la peau est vermeille, et où des hommes du genre alerte à Malibu viennent tester leur nullité en planche à voile et en surf pour des prix qui valent bien l'Europe...
    Mais j'étais en vacances, alors je ne voyais pas de raison de rester là... Gruissant vaut mille fois mieux vu qu'au moins, on voit ses potes!

        Dans mon empressement à quitter ce lieu, je ne pris pas garde, et choisi un bus qui effectuait un tour, faisant des haltes aux lieux spécialisés dans la vente aux touristes. Arrivé dans Saïgon, ni une ni deux, je m'empressai de trouver un Xe om (motodop) pour m'emmener à une gare routière afin de joindre la ville de Rach Gia, d'où un bateau m'aurait emmené à Phu Quoc, l'île mystérieuse où l'on trouve paraît-il les meilleure plantations de poivre et de belles chutes d'eau. Au sud, il y a également un archipel d'îles autour desquelles on peut plonger et admirer les récifs coralliens détruits par la pêche aux produits chimiques, qui s'allie si bien à la pérennité de la biodiversité... Le Lonely planet et le routard empruntés à l'occasion de mon ennui de Muy Ne m'avaient déjà dépeint ce qui pour moi représente la magnificence même. Les négociations avec le Xe Om ne manquèrent pas d'animosité, provoquant un attroupement général qui ne me rendait pas confiant, mais l'apparence avant tout! Ne perdez jamais la face au Vietnam, où vous perdrez le reste aussi. Mécontent il reparti en m'injuriant, et les simples que je croyais investit à me critiquer dans la ronde, qui avait regroupé plus d'une vingtaine de personnes autour de nous, me regardaient alors avec un visage fraternel, signifiant qu'ils me soutenaient et que j'avais agit comme il faut ??? L'unique morale que je retiens de cette expérience, c'est que contrairement au Cambodge, il faut négocier le prix avant de monter sur un Xe Om, au risque de devoir affronter une tête de mule qui propose un prix hors de exagéré, et donc un mauvais moment dans tous les sens du termes lorsqu'on ne parle pas la langue. J'entrais dans un de ces minibus qui assurent des liaisons dangereuses... mais rapides entre la capitale du sud Vietnamien et Rach Gia.IMGP1161

9 juillet 2008

C'est parti pour le Vietnam

C'était le mois d'avril, et sans prévenir, le nouvel an khmer s'est rendu coupable de rendre le travail impossible. Du jours au lendemain, alors que je venais de rentrer de Kep je constatait la situation paralytique du projet.
Oui, ça aussi c'est une réalité du monde Khmer, et rien ne permet d'y  remédier car personne ne vous indique la marche à suivre avant d'être sur la route: Il y a une des plus importantes célébrations de l'année, occasion pour chacun de rentrer vers ses pénates, loin de Phnom Penh la fumeuse et bruillante, et ce n'est que lorsque tous vos collègues sont absents, que l'on ressent l'université comme un lieu hanté où des papiers volent devant les bâtiments, l'orage menace de s'abattre, et personne n'est présent dans les laboratoire, ni étudiant ni enseignant. Là, il n'y a qu'un chose à faire: PARTIR
Je contactait Jacques mon employeur à l'ambassade, Rémy, le coordinateur des VPs d'Asie, et Jérôme, assistant technique sur le projet Sud Expert Plantes, et néammoins mon interlocuteur privilégié sur les démarches du projet:
"Voilà, il n'y a rien à faire, je vais au Vietnam... c'est bon?"
et me voilà parti sur la route avec Christelle, une VP de Phnom Penh, pour rejoindre Delphine, volontaire à Saïgon.Photo_171

16 juin 2008

Mantis religiosa- vietnam

Mantis religiosa- vietnam
Vidéo envoyée par cambodial

tiens, vla une mante religieuse. Impressionnante expression de la nature. Au Vietnam du sud, il y en a partout, et d'une diversité ahurissante .

21 mai 2008

Virée à Kep

Photo_085

Dans ce pays primaire et sauvage je rêve de voyager. Travailler bien sûr, mais il y a tant de choses à découvrir en dehors des locaux de l'herbier et des ONGs et instituts de Phnom Penh. Un magasin de moto s'est présenté devant moi, et un khmer parfaitement francophone m'en a vanté l'honnêteté. Son accent me rappelait étrangement celle des espagnols francophones. Il venait d'acheter une moto là même, suivant les conseils d'un ami proche. On se laisse, ou on ne se laisse pas. Pour ma part, je me suis laissé convaincre, d'autant que l'idée d'acquérir un moyen d'être parfaitement autonome en déplacement me trottait dans la tête.
Alors c'est fait. En deux jours, on arrive à se procurer une moto 250 cm3, une assurance à prix compétitif.
Et me voilà parti pour Kep, sur la côte près du Vietnam. J'ai été mis en contact avec Stéphane, manager d'une maison d'hôte luxueuse, et détenteur d'un ouvrage exceptionnel de Petelot sur les plantes médicinales du Cambodge Laos Vietnam, rédigé en plusieurs langues... une perle. Le violon sur le dos, j'ai fais ces quelques 150 km qui séparent Phnom Penh du littoral sud charmant, bordé d'îles minuscules, et faisant face à l'immense Phu Quoc, l'île Vietnamienne qui fut Jadis Cambodgienne, faisant partie alors du "Kampuchea Krom", Cambodge du sud qui est aujourd'hui annexé au Vietnam, narguant les Cambodgiens par sa proximité, rappelant la rivalité héréditaire qui lit ces deux peuples et qui rends l'histoire si complexe.
Après cette route suicidaire où les conducteurs ont parfois du mal à se souvenir de quel côté il faut rouler, suivant les explications de Stéphane, je me suis retrouvé à Knaï ban Chat, qui est une guest house magnifique, juste en bord de mer, d'où j'ai pu prendre des photos dans une atmosphère mystique. Gîte et couvert contre prestations musicales auprès des clients de la guest, et du staff émerveillé qui s'était placé dans l'ombre pour écouter attentivement mes improvisations hasardeuses  au violon. Malgré leur humble discrétion, leur sensibilité auditive produisait comme une amplification inexplicable aux sonorités.   Depuis tant de temps sans jouer, les notes imparfaites sortant du bignoux me procuraient un immense plaisir, et l'attention religieuse des auditeurs qui gardaient un silence inébranlable ne faisait qu'ajouter au plaisir de jouer.

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14 mai 2008

Mise en bouche, le travail à l'Université Royale de Phnom Penh

Un bâtiment des années soixante dans un style massif, érigé à l'époque coloniale indochinoise, et d'autres édifices alentour, un bassin qui fait interface entre le boulevard de la confédération de Russie et le bâtiment A. C'est l'université! 4ème, droite, salle de l'herbier, c'est mon bureau, ma base pour le travail. Un peut d'images pour illustré le "gap" du lieu, qui avec mon aide, va je l'espère fleurir et permettre d'accueillir des étudiants  avides de connaissances et de découvertes autour du monde végétal. Dans l'album "Herbier", il y aura un suivi de la configuration du lieu depuis le 7 mars 2008, mon arrivée, et tout au long des avancées du projet Sud Expert Plantes, le Fonds de Subvention Prioritaire du MAE qui alloue des fonds au Cambodge de manière très étrange. Mais cela fait partie je crois de l'exotisme tropical qui caractérise l'Asie du sud.   A l'instar de l'exubérante faune et flore qui s'installe ça et là, Palmiers à sucre, fromagers éparpillés sur les ruines Angkoriennes, Ficus étrangleur enlaçant les fromagers, orchidées épiphytes de taille démesurées plongeants leurs rhizomes parcimonieusement entre l'air et le ficus, et dont on retrouve les fleurs dans les riches cocktails  des hôtels de Phnom Penh.

Non, le cycle de la vie ici est loin d'être aussi trivial qu'en zone tempérée, et les affaires administratives qui entremêlent Gouvernements, ministères, ambassades et ONGs miment de façon cocasse ce que la nature accompli sous nos yeux ébahis.  Les conditions de la missions sont arides, mais il y a du bon en ce monde.
01

12 mai 2008

Il pleut à Phnom Penh

Il pleut à Phnom Penh
Vidéo envoyée par cambodial

 

2 mai 2008

De passage à Angkor

Lo_c_Siem_Reap_2008_03_18__35_bisAngkor Wat... En Cambodgien, Angkor signifie capitale et wat temple.

C'est également le nom du temple le plus impressionnant d'Angkor, la cité où siégeaient les rois khmers. le drapeau flottant laisse mal paraître ce qui est en réalité la représentation d'Angkor Wat, et dont des illustrations plus éloquentes sont présentes dans l'album "temples d'Angkor".
Les mots manquerait car je ne suis pas historien. Ayant passé une journée à visiter les yeux grands ouverts ces chefs d'œuvres dont l'édification commença du temps de Jayavarman II qui vécu presque au même moment que Charlemagne.  Des temples furent construits durant des siècles, en même temps que nos cathédrale. les sites concernant ces cités monumentales où la végétation a envahi la roche, les fromagers coulent leurs racines dans les fondations, et elles deviennent les chaperonnes de ces blocs mis là par on ne sait quelle force, loin de nos grues hydroliques et du béton armé.

30 avril 2008

http://www.afvp.org/

Lo_c_Siem_Reap_2008_03_20__20_
Il fallait placer une photo de groupe dans ce blog, juste pour la forme.

Alors la voici la charmante troupe des volontaires de l'association des volontaires du progrès en Asie.  Devant ce fromager, arbre qui a été chroniquement implanté au Cambodge comme au Vietnam, sont figés numériquement des images d'hommes et de femmes, qui jadis vivaient en France, et sont actuellement dispersés entre l'Inde, le Sri Lanka, le Cambodge, le Vietnam, le Laos.   Impulsé par l'initiative de notre coordinateur le sympathique Rémi, nous avons participé en mars à cette réunion annuelle qui se tenait à Siem Reap, nom de ville et de province où siégeaient autrefois les Dieu rois d'Angkor, la cité qui stigmatise le Cambodge de façon prépondérante, jusqu'à s'être invité sur le drapeau .

10 mars 2008

Deplacements a Phnom Penh

Lorsqu'on veut se faire emmener quelque part, le plus dur est de se faire comprendre, car les Cambodgiens disent souvent "oui", meme s'il n'ont pas compris. Il faut alors rectifier les trajectoires et indiquant "Tae Tron" (tout droit), bot sdam (tourner à droite),bot chweng (tourner à gauche)  ect, ce qui implique de deja connaitre un minimum la geographie de cette ville qui respire les gaz d'échappements . J'ai donc acheté une carte, et j'étudie le plan. la situation s'améliore, mais ce n'est pas encore ça.
Les touktouks, en voila un sur la photo, sont des sortes de calèches motorisées, composées de la remorque bâchée raccordée au guidon d'une moto, ou parfois même à une moto entière. Le moteur anime les deux roues arriere par un systeme de transmition hybride qui rappelle la voiture. On peut y monter jusqu'a six personnes lorsque le moteur le permet.touktouk__1_

Outre les touk touk, existent les motodop, taximoto plus avantageux que ces premiers. 2 à 3 personnes peuvent y monter en plus du chauffeur, mais on a vu jusquà six personnes, honneur aux enfants rois du Cambodge.

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