Mise en bouche, le travail à l'Université Royale de Phnom Penh
Un bâtiment des années soixante dans un style massif, érigé à l'époque coloniale indochinoise, et d'autres édifices alentour, un bassin qui fait interface entre le boulevard de la confédération de Russie et le bâtiment A. C'est l'université! 4ème, droite, salle de l'herbier, c'est mon bureau, ma base pour le travail. Un peut d'images pour illustré le "gap" du lieu, qui avec mon aide, va je l'espère fleurir et permettre d'accueillir des étudiants avides de connaissances et de découvertes autour du monde végétal. Dans l'album "Herbier", il y aura un suivi de la configuration du lieu depuis le 7 mars 2008, mon arrivée, et tout au long des avancées du projet Sud Expert Plantes, le Fonds de Subvention Prioritaire du MAE qui alloue des fonds au Cambodge de manière très étrange. Mais cela fait partie je crois de l'exotisme tropical qui caractérise l'Asie du sud. A l'instar de l'exubérante faune et flore qui s'installe ça et là, Palmiers à sucre, fromagers éparpillés sur les ruines Angkoriennes, Ficus étrangleur enlaçant les fromagers, orchidées épiphytes de taille démesurées plongeants leurs rhizomes parcimonieusement entre l'air et le ficus, et dont on retrouve les fleurs dans les riches cocktails des hôtels de Phnom Penh.
Non, le cycle de la vie ici est loin d'être aussi trivial qu'en zone tempérée, et les affaires administratives qui entremêlent Gouvernements, ministères, ambassades et ONGs miment de façon cocasse ce que la nature accompli sous nos yeux ébahis. Les conditions de la missions sont arides, mais il y a du bon en ce monde.